[Etre utile aux aidants] La place des médicaments
Ne pas négliger ses prescriptions médicales ni en abuser
Soumis au quotidien à une organisation contraignante, certains aidants, faute de temps, négligent leur prescription médicale. D’autres, au contraire, recourent à des solutions « dopantes ». Certaines habitudes peuvent avoir, à plus ou moins long terme, des conséquences graves sur la santé.
La place des médicaments…
La maladie, la fatigue ou l’anxiété sont des symptômes à prendre au sérieux, car ils ont des répercussions sur la vie de l’aidant, mais aussi sur le moral et la relation à son proche.
En cas de surmenage, de troubles ou de douleurs, les médicaments peuvent aider mais ils ont cependant des effets sur l’organisme et le psychisme.
Aussi, il convient de savoir comment bénéficier de leurs bienfaits : bien les utiliser, sans en abuser.
Quel juste équilibre ?
Il est primordial de ne pas faire de diagnostic soi-même : la santé c’est du sérieux ! Si la fatigue, les maux, la déprime ou le stress arrivent, il est important de rechercher du soutien auprès de son entourage et de consulter son médecin et son pharmacien.
Dans certains cas, les médicaments ne sont pas la réponse absolue. En effet, se contorsionner pour faire passer son proche du lit au fauteuil peut engendrer des douleurs au dos. Pour autant, des appareillages spécifiques ou des aménagements de l’habitat plutôt que des antidouleurs peuvent soulager. De la même manière, si certains gestes sont difficiles, des aides humaines pour votre proche peuvent vous permettre de retrouver du temps pour vous occuper de vous. Ou encore, parfois le simple fait de parler de ses difficultés peut suffire comme antidépresseur !
Il est donc important de bien expliquer à son médecin les difficultés vécues dans l’accompagnement de son proche, car des solutions adaptées, alternatives ou complémentaires des médicaments, peuvent être trouvées.
Si l’approche médicamenteuse s’avère indispensable, se faire bien expliquer sa prescription médicale par le médecin et le pharmacien (durée, bénéfices attendus et effets indésirables…), et ne pas interrompre, diminuer ni augmenter la posologie sans avis du médecin, car toute modification d’un médicament peut en changer l’effet ou provoquer une surdose.
Source/Auteur : Partenariat avec l'Association Française des Aidants
Date : 2015
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