Je saigne du nez
Les médecins parlent d’épitaxis pour un saignement de nez. Souvent sans gravité, ils doivent être tout de même surveillés et pris en charge s’ils ne s’interrompent pas naturellement.
Qu'est-ce que c'est ?
Les médecins parlent d’épitaxis pour un saignement de nez. Souvent sans gravité, ils doivent être tout de même surveillés et pris en charge s’ils ne s’interrompent pas naturellement.
Est-ce à risque ?
En règle générale pas, car ils sont le plus souvent la conséquence d’une fragilisation lors d’un rhume ou d’une irritation de la cloison nasale d’un petit vaisseau. Mais, ils peuvent être le symptôme d’une pathologie ou d’une fragilité sous-jacente qui mérite parfois un examen (hypertension artérielle …), et s’ils sont abondants, entrainer une fatigue voire une anémie.
Attention s’ils sont associés à des maux de tête ou un malaise.
Pourquoi sont-ils plus fréquents chez certaines personnes ?
La prise de médicament comme l’aspirine favorise les épitaxis en limitant le pouvoir de « coagulation » du sang. Sous aspirine le saignement sera donc plus long. Des personnes souffrant d’une pathologie cardiovasculaire sont traitées par des médicaments agissant comme l’aspirine sur la coagulation du sang et peuvent dès lors être plus susceptibles de souffrir d’épitaxis plus difficiles à juguler.
Comment faire pour limiter le saignement ?
Pencher la tête en avant afin d’éviter que le sang ne tombe dans la gorge.
Appuyez pendant au moins 5 minutes et avec efficacité sur l’aile du nez au niveau de l’os de la narine qui saigne après vous être assis au bord d’une table afin d’avoir un point d’appui pour votre coude.
Mouchez-vous avec douceur afin d’évacuer un caillot sanguin qui pourrait entretenir le saignement.
Que faut-il savoir ?
Une prise d’un comprimé d’aspirine entraîne une baisse de la « coagulation » pendant plusieurs jours.
Source/Auteur : Jean-Michel MROZOVSKI
Date : 2014
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